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Réalisateur : |
Destin Daniel CRETTON | ||
Acteurs : |
Michael B. Jordan, Jamie Foxx, Brie Larson, ... | |||
Genre : |
Biopic, Drame | |||
Durée : |
2 h 17 | |||
Date de sortie : |
29/01/2020 | |||
Titre original : |
Just Mercy | |||
Note "critique" : |
1,75 | |||
Classement 2020 |
9 / 48 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Le combat historique du jeune avocat Bryan Stevenson. Après ses études à l’université de Harvard, Bryan Stevenson aurait pu se lancer dans une carrière des plus lucratives. Il décide pourtant de se rendre en Alabama pour défendre ceux qui ont été condamnés à tort, avec le soutien d’une militante locale, Eva Ansley. Un de ses premiers cas - le plus incendiaire - est celui de Walter McMillian qui, en 1987, est condamné à mort pour le meurtre retentissant d’une jeune fille de 18 ans. Et ce en dépit d’un grand nombre de preuves attestant de son innocence et d’un unique témoignage à son encontre provenant d’un criminel aux motivations douteuses. Au fil des années, Bryan se retrouve empêtré dans un imbroglio de manœuvres juridiques et politiques. Il doit aussi faire face à un racisme manifeste et intransigeant alors qu’il se bat pour Walter et d’autres comme lui au sein d’un système hostile. .O. |
Xavier |
.O. Le film ne s'embarrasse pas de subtilité et l'absence de culpabilité de l'accusé ne fait aucun doute. Pas de suspens donc, mais cela renforce le propos du film quant à l'aveuglement de la justice dans certains états américains, aveuglement qui arrange bon nombre de personnes mais qui n'est pas du tout creuser. Vous êtes shérif, vous voulez un coupable rapidement et la population s'en contente ? Très bien... mais vous devez bien savoir qu'il y a un assassin qui traîne encore dans vos rues et cela ne vous dérange pas ? On me répondra qu'il n'y a pas eu d'autre meurtre dans les années qui suivirent, on supposera que celui ou celle qui en a profité devait avoir de bonnes couvertures ou une sacrée "chance" mais quand même... Le film ne choisit pas cette voie mais colle au parcours de ce jeune diplômé idéaliste qui va rejouer la scène du pot de terre contre le pot de fer, subir les humiliations nécessaires pour ne serait-ce que voir ses clients, vivre dans la peur quand certains cherchent à le faire terre, connaître l'abattement quand la justice se montrera incompréhensible ... un parcours déjà montré cent fois au cinéma mais parfaitement illustré, un parcours avec des coups de mou et des moments d'exaltation, un parcours qui vous mettra quand même la chair de poule lorsque vous entendrez résonner la vaisselle des prisonniers contre les barreaux de leur cellule, un film qui vous fera halluciner quand des témoins importants seront interrogés par le tribunal et un film qui vous fera ressentir l'espoir ressenti par quelqu'un qui n'y croyait plus et qui donnera pet-être à certains d'entre vous l'envie d'applaudir au moment du verdict final comme ce fut le cas pour quelques-uns de mes voisins ;-) Oui, tout ce que vous verrez est cousu de film blanc mais pour la mention "inspirés de faits réels" n'est pour une fois pas un poids mais un atout. Vous ressortirez sûrement de la salle en vous disant que c'est "trop beau pour être vrai" et "trop fou pour qu'une histoire comme celle-là ait duré si longtemps" mais vous vous direz aussi que la bande d'acteurs a sacrément bien rendu hommage à tous les protagonistes des cette histoire. Restera en suspend cette question : "pourquoi ?" et pour qui ? Car si cela perdure aujourd'hui encore, c'est bien que certains en profitent et qu'ils sont suffisament nombreux ou puissant pour empêcher les lignes de bouger... Grumpf.... |
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Première : ¤ |
.O. La Voie de la justice n’offre qu’un prototype de film édifiant où les bons sentiments vont de pair avec une parfaite innocuité politique, dans un récit-modèle cousu de fil blanc. .O. |